- insémination
-
• 1931; dès 1860, en angl.; 1694 autre sens; bas lat. inseminare « semer, procréer »♦ Biol. Dépôt de la semence mâle dans les voies génitales de la femelle. Insémination naturelle, dans l'accouplement.♢ (1936) Cour. Insémination artificielle : introduction de sperme dans les voies génitales femelles sans qu'il y ait accouplement. Insémination artificielle des vaches. Insémination artificielle entre conjoints (IAC), avec donneur (IAD).♢ Dépôt du sperme près de l'ovule. Insémination in vitro pour transfert d'embryon. ⇒ fécondation, fivète.inséminationn. f. BIOL Dépôt de la semence mâle dans les voies génitales femelles.|| Insémination artificielle, pratiquée hors accouplement, chez les animaux domestiques pour réaliser une amélioration des espèces, et chez l'être humain lorsqu'il est impossible pour un couple d'avoir naturellement des enfants.⇒INSÉMINATION, subst. fém.Dépôt de la semence mâle dans les voies génitales de la femelle. Insémination naturelle, rare (HUSSON 1970, Agric. 1977). Impossibilité absolue à l'insémination naturelle que réalise la copulation normale, chez l'homme lorsqu'il existe une impuissance (...), chez la femme lorsqu'il existe un vaginisme (Lar. Méd. t. 2 1972).— BIOL. Insémination artificielle, p. ell. insémination. Technique qui consiste à féconder artificiellement une femme, une femelle. Insémination artificielle de la femme; insémination bovine, caprine, ovine, porcine; opération, centre d'insémination; procéder à une insémination; réaliser une insémination. L'emploi de l'insémination artificielle va concourir à la reconstitution des troupeaux (WOLKOWITSCH, Élev., 1966, p. 81). Les races laitières (...) ont été les premières à utiliser l'insémination artificielle à des fins d'amélioration génétique (Élevage, insémination, n° spéc. Statistiques, 1978, p. 36).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1. 1694 « procédé destiné à obtenir la guérison d'une maladie en semant et en faisant pousser une plante dans de la terre imprégnée de matières morbides produites par cette maladie » (CORNEILLE); 2. 1931 (Lar. 20e : Insémination. Procédé qui consiste à féconder artificiellement une femelle); 1936 insémination artificielle (CUÉNOT, J. ROSTAND, Introd. génét., p. 38). Formé par dérivation du lat. inseminare « semer dans, répandre dans, féconder »; suff. -(a)tion.
insémination [ɛ̃seminɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1694, au sens 1; au sens 2, 1931; dér. sav. de inseminatum, supin de inseminare, de in-, et seminare, de semens, -inis « semence » (→ Semence; séminal).❖1 Vx. « Pratique superstitieuse qui consistait à jeter dans de la terre remuée quelque chose venant d'une partie malade, et à y semer une plante qui devenait propre à guérir la maladie » (Littré).2 Biol. Dépôt de la semence mâle (⇒ Spermatozoïde) dans les voies génitales femelles. || Insémination naturelle, dans l'accouplement. || Chez la femme, la fécondation (cit. 4) n'est possible que si l'insémination a lieu pendant une période déterminée.♦ (1936, Cuénot et Rostand). Cour. || Insémination artificielle : introduction de sperme dans les voies génitales femelles sans qu'il y ait accouplement. || Insémination (artificielle) des vaches, des brebis. || Insémination artificielle de la femme. ⇒ aussi In vitro (fécondation). || Insémination artificielle entre conjoints (IAC), avec donneur (IAD).0 L'insémination artificielle ne vise que les femmes handicapées dans leurs aptitudes à la procréation (…) Toutefois, aux États-Unis, la fécondation artificielle est couramment pratiquée. Le sperme, dans certains cas, a été transporté par avion à de grandes distances et on a compté déjà plus de 3 500 « bébés de l'éprouvette ».A. Binet, la Vie sexuelle de la femme, p. 296.
Encyclopédie Universelle. 2012.